Micro litter was analysed in undisturbed urban snow samples from six sites in the Town of Luleå, Northern Sweden and one control/reference site in the rural areas outside the city. All samples were taken through the whole snow depth, 72-106 cm deep and 107/8 days old, using a snow core sampler. The snow samples were melted, filtered consecutively on 300 and 50 µm filters, and finally analysis of micro litter particles on the filters were counted and categorised under a microscope. The categories were natural and synthetic fibres, plastic fragments, black rubber and other anthropogenic black particles. The results showed that fibres were in the same order of magnitude in the snow as in untreated wastewater and atmospheric fallout. Rubber particles were only detected in snow from the sites near trafficked roads indicating that this size range of rubber does not transport very far. Combustion particles were detected in the highest concentration in all samples. These are proposed to originate from traffic (central sites) and wood burning (residential sites). Plastic fragments were the least detected category in this study corresponding to only a few items per litre of melted snow.

Des microdéchets issus d'échantillons de neige vierge provenant de six sites de la ville de Luleå, dans le nord de la Suède, et d'un site témoin/référence dans les zones rurales à l'extérieur de la ville, ont été analysés. Tous les échantillons ont été prélevés par carottage sur toute l'épaisseur de neige, 72 à 106 cm d'épaisseur et datent de 107/8 jours. Les carottes de neige ont été fondues, puis filtrées à l’aide de filtres de 300 et 50 µm, laissant des particules de microdéchets qui ont ensuite été comptées et classées au microscope. On y a trouvé des fibres naturelles et synthétiques, des fragments de plastique, du caoutchouc noir et d'autres particules noires anthropiques. Les résultats ont montré que les fibres présentes dans la neige étaient du même ordre de grandeur que celles dans les eaux usées non traitées et les retombées atmosphériques. Les particules de caoutchouc n'ont été détectées que dans la neige prélevée aux abords des routes très fréquentées, ce qui indique que cette granulométrie de caoutchouc ne se déplace pas très loin. Des particules de combustion ont été détectées en très grande quantité dans tous les échantillons. Elles proviendraient du trafic (sites centraux) et du chauffage au bois (sites résidentiels). Les fragments de plastique représentent la catégorie la moins détectée dans cette étude et on n'en dénombre que quelques-uns par litre de neige fondue.